En 2021, une étude menée par des chercheurs britanniques a utilisé l’intelligence artificielle pour établir un classement mondial des visages masculins jugés les plus proches de la perfection selon la règle du nombre d’or. Des scientifiques observent régulièrement que la perception de l’attrait physique masculin varie considérablement selon les cultures, mais certains critères comme la symétrie faciale et la proportion des traits restent constants dans la plupart des recherches.
Des classements internationaux, relayés par la presse et alimentés par des votes en ligne, s’appuient sur ces mêmes critères scientifiques, tout en révélant des écarts notables avec les résultats issus de la recherche académique.
Ce que la science révèle sur la beauté masculine
Les chercheurs l’affirment sans détour : la symétrie faciale trône en tête des repères universels pour apprécier la beauté masculine. Julian Silva, chirurgien esthétique britannique, s’est penché sur les proportions du visage de figures internationales, à la lumière du fameux nombre d’or. Que ressort-il de cette analyse ? Un visage jugé harmonieux respecte des distances précises entre le front, les yeux et la bouche. Cette harmonie faciale codifiée façonne l’image du « beau garçon » dans l’imaginaire collectif.
Au-delà des calculs et des modèles, la recherche cite des exemples qui parlent à tous. L’acteur britannique Rege Jean Page, révélé dans « Bridgerton », incarne cette perfection géométrique : ses traits, passés au crible par les algorithmes de Julian Silva, illustrent ce fameux équilibre. Robert Pattinson s’impose lui aussi dans les palmarès, sa symétrie surpassant même celle de nombreuses stars du cinéma.
Voici les critères scientifiques régulièrement mis en avant :
- Symétrie faciale : associée à la jeunesse et à l’énergie.
- Proportions du visage : juste rapport entre largeur du front, écartement des yeux, forme du menton et des lèvres.
- Nombre d’or : ratio mathématique utilisé pour mesurer l’attrait.
La science n’a pas la prétention de tout cadrer ; elle mesure, elle compare, elle observe. Mais ces critères nourrissent une culture visuelle qui ne cesse d’évoluer, entre normes établies et subjectivité propre à chaque époque.
Quels sont les critères objectifs qui définissent un « joli garçon » aujourd’hui ?
Le garçon le plus joli du monde n’est plus seulement une figure idéalisée. Il prend forme dans des visages et des corps qui semblent suivre des codes partagés. La science dresse ses modèles, les réseaux sociaux créent leurs propres vedettes, les podiums font émerger de nouveaux profils. Que recherchent les regards ?
Une symétrie faciale affirmée, un menton bien dessiné, des yeux clairs, souvent bleus,, des pommettes nettes, une peau régulière. Mais rien de caricatural.
Parmi les hommes les plus cités, plusieurs noms s’imposent :
Robert Pattinson, Chris Evans, Aaron Taylor-Johnson, George Clooney. Chacun incarne, à sa façon, cet accord subtil entre charme et proportions équilibrées. Les études menées par Julian Silva, chirurgien britannique, vont toutes dans ce sens : un front dégagé, un écart régulier entre les yeux, un menton ferme, une bouche bien dessinée. La discrétion gagne du terrain, loin des excès musculaires d’autrefois.
Les temps changent et le naturel s’impose. Plus besoin d’afficher une mâchoire hypertrophiée ou des muscles surdimensionnés pour attirer l’attention. Place à la finesse, à la personnalité, à la singularité. Les réseaux sociaux célèbrent la diversité, mais les visages qui marquent restent souvent ceux qui reflètent une harmonie presque parfaite.
Parmi les critères souvent évoqués, on retrouve :
- Visage harmonieux : équilibre général, symétrie, traits doux et réguliers
- Regard : intensité, couleur, forme singulière des yeux
- Peau : grain fin, éclat, uniformité
La renommée d’un acteur ou d’un mannequin, qu’il s’agisse de Jean Page, Robert Pattinson ou Chris Hemsworth, repose aussi sur ce jeu de détails, cette alchimie visuelle où chaque élément du visage prend de l’importance.
Classements, influence des médias et remise en question des normes actuelles
Les classements des hommes les plus séduisants se multiplient, portés par la dynamique des réseaux sociaux et l’impact des plateformes numériques. Chaque année, de nouvelles listes apparaissent : acteurs en vue, mannequins adulés, sportifs admirés, tous scrutés à travers l’objectif du photographe pro et le regard du public. L’influence d’Instagram, les campagnes pour Ralph Lauren ou les shootings Getty dessinent une esthétique partagée de Paris à Séoul.
Le succès de Chris Hemsworth, Harry Styles ou Michael Jordan, tout comme celui de Brad Pitt ou Tom Cruise, ne se résume pas à leur apparence. Leur parcours, les rôles qu’ils endossent, la narration médiatique qui les accompagne, tout cela participe à leur aura. Les tendances bougent, les soins de la peau masculins connaissent un essor considérable, la vague sud-coréenne impose de nouveaux standards. Les critères se déplacent, la diversité s’installe.
Face à cette omniprésence, le besoin de remise à plat se fait sentir. Les réseaux sociaux donnent la parole à d’autres silhouettes, d’autres morphologies. Entre les photos retouchées, les filtres numériques, la course aux likes, on s’interroge : que reste-t-il de la véritable beauté ? Les jeunes hommes d’aujourd’hui réinventent les codes, repoussent les frontières du genre, s’émancipent des attentes figées. La beauté masculine, loin d’être figée, se transforme, interroge, dérange parfois, et poursuit sa mue.